










« Ballet Out » — troisième volet de mon œuvre visuelle — s’inscrit comme une tentative de dialogue entre l’ombre et la lumière, le silence et le cri, l’organique et l’abstrait. C’est une chorégraphie de tensions, une recherche d’équilibre entre ce qui oppose sans forcément s’annuler. Dans un contexte où la norme tend à lisser les aspérités, où l’unicité devient injonction, j’interroge la friction. J’accueille le dissonant, je célèbre le désaccord comme un espace fertile. Le monde, l’âme, le vivant — ne sont pas à lire dans leur unité mais dans leur complexité. L’harmonie, pour moi, n’est pas dans la ressemblance mais dans le dialogue des contrastes. La différence n’est pas un écart : elle est l’essence.