





"Laverie Chic" – Collection IV Une silhouette, une robe de cocktail. Le satin glisse entre les machines à laver. Le luxe s’invite dans l’ordinaire, l’élégance dérange le quotidien. Laverie Chic repose sur une friction assumée : celle du corps magnifié confronté à un décor brut, trivial, mécanique. L’image interroge. Est-ce une mascarade ? Une fuite ? Un acte de résistance ? Cette mise en scène du contraste – raffinement contre fonctionnalité, codes sociaux éclatés, temporalités brouillées – révèle le trouble d’une époque où les symboles ne tiennent plus en place. Le décor banal devient écrin involontaire d’une étrangeté presque théâtrale. La jeune femme n’est ni perdue ni déplacée : elle est exactement là où on ne l’attend pas. À travers le décalage, l’œuvre convoque le regardeur : Quel est le rôle du lieu dans la construction de l’identité ? Qu’est-ce que l’élégance hors contexte ? Et si le quotidien pouvait devenir scène, sans prévenir ? Laverie Chic n’impose rien. Elle observe, elle suggère. Elle trouble.